Aborder l’éducation et les nouvelles techniques éducatives
De l’enseignement scolaire au Coaching en productivité, Matthieu Lesueur inspire une génération pleine de ressources. Vlogger et Podcasteur, il est également l’auteur du livre Eduque…
Partie III, Affaire des Grands Frères. « Bien évidemment, la rue est politique. Pire, elle en est l’enfant, délaissée, maltraitée, oubliée, ajoutant à la division raciale, la division des classes sociales. De cette réalité, elle s’est construite en décalquant le modèle de société régi par le système politique tout en se revendiquant hors système. »
« Refuser un système colonial dans la forme et dans le fond c’est différent. Marcher des heures pour dénoncer des faits ou pour faire valoir des droits que tu bafoues au quotidien n’a pas de sens pour moi. Je ne veux pas éteindre le système mais ne plus l’alimenter. »
Le Canada reconnait finalement que ces femmes domestiques antillaises ont été « essentielles à la croissance économique et culturelle du pays » et que « l’idéologie canadienne du multiculturalisme a été bâtie, en partie, sur le dos de ces femmes ».
Le Vodou, un culte méconnu et bien souvent diabolisé par nos sociétés post-esclavagistes. Mais qu’est-ce que le Vodou ? Comment s’est-il construit aux yeux du Monde ?
La domination et l’appropriation des corps colonisés s’est longtemps exercée dans le cadre de la conquête et la domination des territoires des peuples subalternes par les empires coloniaux.
« Il y a tant de choses à apprendre sur la Caraïbe que ça soit d’un point de vue politique, sociologique, anthropologique, mais aussi au niveau géopolitique. Étudier la Caraïbe en situation postcoloniale revient à s’interroger sur la place de la Caraïbe à l’ère de la modernité et son rapport étroit avec la colonisation. »
De l’enseignement scolaire au Coaching en productivité, Matthieu Lesueur inspire une génération pleine de ressources. Vlogger et Podcasteur, il est également l’auteur du livre Eduque…
Bien loin du temps où l’occultisme n’avait pas de place dans notre littérature, et bien loin de l’acculturation subie par nos ancêtres, il existe désormais…
« L’art a pour ambition de faire ressentir et plaire au lieu de faire comprendre. On ne demande pas pourquoi dans l’art. En sciences, on…
Le néocolonialisme c’est un empêcheur de maîtriser son destin. C’est un système politique, économique, médiatique et éducatif qui étouffe l’envie de pouvoir de ceux qui…
Il s’agit dans ce nouvel article de revenir sur cette période charnière de l’histoire de la Guadeloupe. Marquée par des revendications politiques et économiques, la…
A la fois, homme de lettres et homme politique, Aimé Césaire a été l’une des figures les plus influentes du Mouvement de la Négritude. Rêveur…
« Le concept de féminisme décolonial tend à être un parapluie qui prend en compte les spécificités ethnoraciales de notre société tout en pointant du…
Partie I, Affaire des Grands Frères : le cas particulier de Noel Daufour
« Refuser un système colonial dans la forme et dans le fond c’est différent. Marcher des heures pour dénoncer des faits ou pour faire valoir…
« Il y a tant de choses à apprendre sur la Caraïbe que ça soit d’un point de vue politique, sociologique, anthropologique, mais aussi au…
« Nous subissons aujourd’hui les conséquences d’un dysfonctionnement, aussi bien politique que social, judiciaire, culturel et éducationnel ; les conséquences d’un pacte colonial maintenu, d’une aliénation culturelle persistante ; les conséquences de notre manquement au devoir de mémoire et de transmission sur plusieurs générations ; les conséquences d’un assistanat, cet assistanat qui nous promet de vivre mieux, d’être mieux que nos îles voisines indépendantes ; les conséquences d’une négligence de nos propres représentants politiques et de notre propre négligence envers nous-mêmes lorsque nous soutenons la corruption politique ! […]
L’idée de se libérer de la domination coloniale ne se limite pas qu’à la dénonciation et la réparation d’un désastre sanitaire mais s’étend bien jusqu’à la rupture culturelle, politique, économique entre l’île occupée et le pays occupant. J’entends par rupture culturelle, le rejet de toute culture coloniale. J’entends par « rupture » le processus selon lequel le colonisé devra s’extirper de tous ces mécanismes coloniaux et de toutes ses tares françaises, allant de sa manière de « se » penser jusqu’à sa conception de la liberté. J’entends par « rupture » le déracinement des ossements du colonisateur et l’enracinement de notre savoir sur notre terre natale ; notre enracinement par le retour au pays, celui que nous devons bâtir ensemble sans prétention de mieux faire. J’entends par « rupture » l’enseignement obligatoire de la langue ancestrale, dans les établissements publics ou privés et la prédominance quasi systématique de notre langue dans les milieux sportifs, éducatifs, associatifs, les milieux d’intégration et de réinsertion ; l’autonomie de notre langue et la reconnaissance du bilinguisme guadeloupéen dans tous les secteurs professionnels. J’entends par « rupture » la lutte contre les comportements non émancipateurs ; l’urgence d’une éducation repensée et de la transmission quasi obligatoire par tout intellectuel ; le développement de la recherche postcoloniale et la valorisation de nos héritages culturels.
Il en va de notre survie, et c’est le devoir que nous avons : de se décoloniser soi-même pour décoloniser notre pays. »
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